Ballon tampon pour PAC 40 litres BTVEPAC40
Bouteille de découplage 40 litres
Classe d'énergie : C
Isolant mousse PU 50mm
Volume nominal : 40 litres
Fixation murale
Fabrication en Union européenne
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Les systèmes de chauffage équipés de pompes à chaleur ou de certaines chaudières nécessitent souvent l’utilisation d’une bouteille de découplage ou d’un ballon tampon. La bouteille de découplage, d’un volume inférieur aux ballons tampon (de 40 à 150 litres), est choisie quand on dispose de peu de place dans le local technique.
Le rôle de la bouteille de découplage PAC dans un circuit de chauffage est d'assurer l’indépendance hydraulique entre le circuit primaire (côté PAC) et le circuit secondaire (côté planchers chauffants, ventilo-convecteurs, radiateurs, etc.). Cela permet à la pompe à chaleur de fonctionner avec le débit déterminé par la régulation dans le circuit primaire.
Bouteille de découplage 40 litres
Classe d'énergie : C
Isolant mousse PU 50mm
Volume nominal : 40 litres
Fixation murale
Fabrication en Union européenne
Bouteille de découplage 60 litres
Classe d'énergie : C
Isolant mousse PU 50 mm
Volume nominal : 60 litres
Fixation murale
Fabrication en Union européenne
Bouteille de découplage 80 litres
Classe d'énergie : C
Isolant mousse PU 50 mm
Volume nominal : 80 litres
Fixation murale
Fabrication en Union européenne
Bouteille de découplage 100 litres
Classe d'énergie : C
Isolant mousse PU 50 mm
Volume nominal : 100 litres
Fixation murale
Fabrication en Union européenne
La principale différence entre bouteille de découplage et ballon tampon est le volume.
Si la bouteille de découplage permet de décorréler les débits du primaire et du secondaire - ce que fait aussi le ballon tampon - elle a un volume limité et ne stocke donc pas d’énergie. Grâce à ce faible volume, elle nécessite moins de place dans l’habitation. Elle est aussi généralement plus économique.
Le volume du ballon tampon permet de stocker une quantité d’énergie significative sous forme d’eau chaude. C’est particulièrement utile avec l’énergie solaire (on stocke la chaleur dans la journée, on peut la restituer la nuit). C’est nécessaire avec un poêle bouilleur ou une chaudière bois car il faut absorber la chaleur au moment où elle est produite. Cela peut aussi s’avérer très utile avec un pompe à chaleur. Voici pourquoi :
On obtient un fonctionnement plus régulier de la pompe à chaleur, moins de démarrages et d’arrêts, ce qui diminue l’usure de la machine, prolonge sa durée de vie.
On peut stocker l’énergie durant la journée : la température est plus clémente, donc la PAC fonctionne avec un meilleur rendement, donc un moindre coût pour produire l’énergie thermique qu’on stocke.
On peut faire fonctionner la PAC pendant les heures creuses, ainsi on diminue le prix de l’énergie consommée.
De plus, si l’on a une installation de chauffage avec des réseaux fonctionnant à des températures différentes, on peut profiter de la stratification du ballon pour optimiser l’utilisation de l’énergie, grâce aux nombreux piquages qu’il procure.
A partir d’un certain volume, les bouteilles de découplage disposent aussi de plusieurs piquages disponibles. Tous les départs seront cependant sensiblement à la même température. D’ailleurs une autre terminologie utilisée pour les bouteilles de découplage est ‘bouteille de mélange’.
Avec un bouteille de découplage, on perd donc la bénéfice de stratification. Si cela n’a aucun impact pour les chaudières, c’est un peu sensible avec les PAC (légère baisse de rendement) et très sensible avec l’énergie solaire thermique.
On choisira le volume en fonction des objectifs recherchés.
Par exemple, si l’on a une installation photovoltaïque en auto-consommation, on peut vouloir stocker de l’énergie de chauffage ou de l’eau froide grâce à la PAC pendant les périodes ensoleillées. On se basera donc sur la durée de l’excédent de courant et la production de la PAC à cette période pour calculer le volume du ballon qui pourra stocker cette énergie.
Idem si l’on veut travailler uniquement pendant les heures creuses : on calculera le nombre de kWh produits par la PAC, probablement principalement à stocker et l’on ajustera le volume en fonction.
Il y a d’autres paramètres à prendre en compte : les besoins de la maison, la température de fonctionnement des émetteurs de chaleur, et aussi la place disponible ou le budget.
On pourra donc ajuster son choix, sachant que même si l’on a pas produit durant toute la période des heures creuses ou pas consommé la totalité de la surproduction photovoltaïque (techniquement ce n’est d’ailleurs pas forcément l’optimal), ce qu’on a réussi à faire reste tout de même très intéressant.
Pour le chauffage au bois, par contre, si c’est le seul moyen de chauffage du bâtiment, il faudra être en mesure de stocker toute l’énergie dont on aura besoin avant la prochaine flambée.
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